Vue depuis la place des archives

Plan de situation

A l’heure actuelle, le quartier de La confluence, et particulièrement le site des prisons Perrache, apparaissent comme une enclave sur un site aux limites marquées. C’est en m’appuyant sur les projets du grand Lyon et les aménagements du projet de La Confluence que le projet peut être envisagé dans la globalité de la ville et non comme une parenthèse isolée.

Plan masse

A une échelle urbaine, le projet vise à rendre les berges du Rhône à la ville. Le Fleuve, élément patrimonial à part entière, n’est actuellement pas accessible à cause de l’autoroute. Le projet vise donc à orienter les flux, majoritairement concentrés vers la gare, vers le Rhône. D’abord par une promenade à travers l’ilot qui guide sur les berges, réaménagées. Aussi par une volumétrie qui vient créer des axes.

Plan RDC à l'echelle urbaine

Pour l’aménagement du quartier de la Confluence, une des volontés urbaines était la porosité des rez-de chaussée. J’ai donc développé cette idée dans mon projet. Le passant est invité à déambuler en cœur d’ilot. Il peut suivre la promenade menant au Rhône et traversant de part en part la prison Saint Paul, mais également en traversant l’ilot saint Joseph, offrant une ambiance différente.

Coupe génèrale

Programmatiquement parlant mon projet respecte les axes majeurs du projet de la vie grande ouverte. L’université se trouve dans la prison Saint Paul, les logements et bureaux dans l’ilot saint Joseph. Cependant, pour les logements j’ai souhaité orienter le programme différemment.

Etage courant à l'echelle urbaine

Dans le cadre du PFE, j’ai particulièrement développé 8500 m2 de projet. 1100 m2 sont dédiés aux espaces intergénérationnels, situés dans l’ancienne chapelle. 3200 m2 de logements étudiants sont associés à 600 m2 d’espaces communs leurs étant dédiés ainsi que 600 m2 de serres de serres végétales. 3000 m2 de bureaux sont pensés dans le même concept que le reste du projet, l’idée étant de proposer une vie en communauté en laissant le choix aux habitants quant à la part de l’intime.

Vue depuis la liaison piétonne

Pour moi, proposer un projet lié à un bâtiment existant nécessitait de prendre en compte l’histoire du lieu, la mémoire, le souvenir.

Plan du RDC

A l’échelle du projet, j’ai voulu mettre en avant la notion « d’ouverture ». Le nouveau bâtiment vient se glisser entre les bâtiments existants de la prison Saint Joseph. Cela permet de révéler le caché, d’ouvrir ce qui était le plus fermé. Grâce à la création de patios, je peux jouer entre les notions d’intérieurs, d’extérieur et cet entre deux, qui est extérieur mais tout de même enclavé entre les murs des bâtiments d’origine.

Plan R+1

Le bâtiment ajouté représente la partie commune : - Tout d’abord grâce aux coursives. Une circulation commune à un maximum de logements permet aux étudiants de se réunir en un même lieu. Les coursives peuvent être l’extension des logements, des terrasses communes où se retrouver. - A la connexion avec les bâtiments existants, la partie ajoutée est la pièce de vie. L’ancien bâtiment de cellules étant plus représentatif de l’intime (deux cellules représentent une chambre étudiante).

Plan R+3

Le bâtiment des bureaux a été pensé dans le même concept. Une coursive desservant tous les bureaux. Dans une ambiance de co-working et de petites start-up représentant également une vie en communauté.

Plan R+5

Coupe transversale

Vue depuis les quais

Coupe longitudinale sur l'existant

Vue depuis le coeur d'ilot

Le projet vient contraster avec les bâtiments existants. Si les ouvertures cherchent à reprendre la trame existante, le projet se veut d’apparence légère en comparaison des bâtiments d’origine. La structure acier et le bardage en bois viennent contraster avec la pierre calcaire. J’ai voulu donner l’impression que le bâtiment était juste posé entre les prisons, qu’il pourrait presque glisser.

Coupe longitudinale sur l'ajout

Vue depuis une passerelle

Maquette 1/2500

Maquette 1/500

Maquette 1/500

Maquette 1/500

Maquette 1/200